Philippe Gauthier, Le Château de fer (Fy)
Philippe Gauthier
Le Château de fer
Montréal, Paulines (Jeunesse-Pop), 1991, 129 p.
Précisons tout d’abord qu’il s’agit de la suite de la vie de Télem, là où Philippe Gauthier l’avait laissée à la fin de L’Héritage de Qader. Le jeune magicien est au collège de magie de Gort, l’île-aux-Mille-Magiciens, et Alys est avec lui. Comme c’est joli, n’est-ce pas ?
Mais voilà, les choses se gâtent. Un nouvel apprenti arrive dans l’île. Il s’appelle Ghen, et Alys délaisse Télem pour lui. Ce qui ne plaît évidemment pas au héros. Il se met alors à jouer avec des illusions dangereuses, augmentant sans cesse le niveau de difficulté, pour oublier un peu sa peine. Cela pourrait continuer longtemps mais, un jour, Alys tombe malade et maître Serratis découvre qu’un démon la tourmente, sur les ordres d’un vieil ennemi de Télem.
Il n’en faut pas plus au porteur de l’anneau de Qader. Il décide d’aller affronter le magicien renégat. Tout ne va pas sans heurts et il se retrouve finalement en fâcheuse posture. Heureusement, il a réussi à libérer Alys. Elle se lance à son tour dans la mêlée, contre les ordres de maître Serratis et de l’Archimage. Elle s’est mise en tête de sauver son sauveur mais elle n’y arrivera pas seule.
Ce roman de fantastique épique est très bon pour quiconque apprécie les aventures de magie et d’épées. Cependant, il faut avoir lu L’Héritage de Qader pour comprendre. Le Château de fer n’est pas, comme ce premier livre, une sorte de compte rendu philosophique sur l’usage de la magie, mais on y retrouve beaucoup de concepts philosophiques au sujet des enseignements de Qader. N’empêche, dans cette histoire, c’est l’action qui prime. Cœurs sensibles, vous abstenir !
Julie MARTEL