Sylvie Hogue et Gisèle Internoscia, Les Mésanventures d’un magicien (Fa)
Sylvie Hôgue et Gisèle Internoscia
Les Mésaventures d’un magicien
Saint-Lambert, Héritage (Pour lire), 1993, 123 p.
Hubert est en cinquième année et son souhait le plus cher serait d’attirer l’attention de la belle Virginie. Il a tout tenté : les régimes, les démonstrations de karaté, même la danse à claquette. Heureusement, tout n’est pas perdu : il peut encore espérer l’épater lors de son exposé oral devant la classe !
Mais pour cela, il lui faut un sujet très original. En visitant une vente de garage, son sujet est tout trouvé : une valise de magicien remplie de fioles colorées a piqué sa curiosité. Pour son exposé, il fera quelques tours.
Ses débuts de magiciens ne sont pas trop mal : grâce à une potion couleur framboise, utilisée par erreur, il arrive à faire parler son chien ! Un numéro de ventriloque devrait être suffisant pour impressionner Virginie et même mademoiselle Larousse, son professeur. Malheureusement, tout n’ira pas comme sur des roulettes pendant son exposé oral et la magie le plongera tête première dans les ennuis.
L’histoire est jolie comme tout et ne manque pas d’humour. C’est Hubert qui raconte sa propre aventure, sur un ton parfois léger, parfois presque sérieux, qui cadre bien avec son âge. On a vraiment l’impression d’être assis devant lui à l’écouter parler ! Ce n’est évidemment pas un roman fantastique bien compliqué – c’est un conte avec des éléments de merveilleux – mais qui a dit qu’un récit devait être complexe pour être intéressant ?
Dans le cas des Mésaventures d’un magicien, les jeunes lecteurs devraient être enchantés par les aventures d’Hubert, d’autant plus qu’ils ont sûrement tous déjà rêvé de faire de la magie ! Et leur curiosité devrait être piquée par le dénouement, qui suggère une autre histoire… Mais vous ne vous attendez pas à ce que je vous dise de quoi il s’agit, n’est-ce pas ? Faites comme tout le monde et lisez le livre, vous n’avez rien à perdre et tout à gagner.
Ce petit livre rempli d’images possède le même charme ingénu que les jeunes enfants. D’ailleurs, les illustrations magnifiques de Georgetta Pusztaï ajoutent au plaisir de la lecture. Pour une fois que les images nous montrent les personnages exactement comme moi je les voyais !
Julie MARTEL