Daniel Sernine, La Magicienne bleue (Fa)
Daniel Sernine
La Magicienne bleue
Montréal, Pierre Tisseyre (Papillon 14), 1991, 126 p.
Voilà une histoire qui oscille entre l’imaginaire et le réel au fil des pages. Le réel, c’est la vie de deux enfants presque comme les autres, Laurent et Tania.
Ces deux jeunes possèdent une imagination hors du commun et ne connaissent rien de plus divertissant que de se raconter des histoires de leur cru.
Ces histoires se déroulent dans un monde imaginaire qu’ils ont créé, la planète Lumière, avec ses buissons-mains, ses fleurdoigts et ses langueroses. Là, deux héros à leur image se baladent un peu partout, allant de découverte en découverte. Ils rencontrent de drôles de gens, directement inspirés des adultes que connaissent Laurent et Tania. La Magicienne bleue, entre autres.
Elle a l’avantage de faire partie des deux mondes. Dans le monde réel, elle s’appelle Béatrice et habite le même immeuble que les deux jeunes. Toujours habillée de bleu, elle a charmé Laurent et Tania par sa gentillesse et son originalité.
Sur la planète Lumière, cependant, elle est bien plus que cela. Elle possède vraiment des pouvoirs de magicienne et connaît beaucoup de secrets… Ainsi, elle apprend aux deux enfants que la planète Lumière renferme plus de merveilles qu’ils ne le croyaient et même que Tanagra et Lorio possèdent des dons extraordinaires.
En lisant La Magicienne bleue, on ne peut faire autrement que retrouver ses dix ans. L’auteur nous amène à penser et rêver comme ses personnages. Tout comme eux, on a l’impression de tanguer entre le réel et l’imaginaire.
Julie MARTEL