Marie Page, Vincent, Sylvie et les autres (SF)
Marie Page
Vincent, Sylvie et les autres
Montréal, Héritage (Pour lire avec toi), 1985, 127 p.
Vincent, gaffeur, naïf et pas très vif d’esprit, découvre avec Sylvie une petite machine qui accélère le temps et qui les propulse dans le passé. Séparé de son amie en fuyant un dinosaure, Vincent fera un nouveau bond vers 1846, deviendra amnésique, retrouvera la machine, passera en 2308 d’où on l’aidera à rejoindre Sylvie et revenir à son époque.
À l’actif de ce petit roman, soulignons le rendu des émotions du gamin perdu, sa sensibilité, son souci pour les sentiments des gens qui l’entourent, sa perception de la différence entre les rythmes et les modes de vie des dix- neuvième et vingtième siècle. Quelques détails qui clochent (comme le diplodocus féroce et carnivore, ou la machine temporelle ressortissant davantage au conte qu’à la SF) et de surprenantes fautes d’orthographe ou de syntaxe, mitigent un peu mon jugement de ce livre. Vincent, Sylvie et les autres n’en demeure pas moins un très bon roman pour enfants.
Alain LORTIE