Hélène Gagnier, Les Enfants de l’eau (Fa)
Hélène Gagnier
Les Enfants de l’eau
Montréal, Pierre Tisseyre (Papillon 16), 1991, 150 p.
Quant à être tenu réveillé toute une nuit, autant l’être pour une bonne raison ! Pour Philippe, la raison est primordiale et c’est toute sa vie qui s’en trouvera bouleversée. Car dans l’appartement au-dessus du sien se succèdent de drôles de locataires. D’abord, c’est un vieux monsieur sourd, muet et aveugle… ou qui tient à être perçu comme tel. Puis ce sont deux enfants aux cheveux bleus et aux yeux en croissants de lune.
En faisant leur connaissance et en se prenant d’amitié pour ces enfants de l’eau, Philippe ne se doute pas de ce qui l’attend. Tout au plus sait-il qu’il s’agit de la survie de leur peuple marin et qu’ils ont besoin de lui. Puis les choses se précipitent et se corsent : voilà qu’il est emprisonné avec ses deux nouveaux amis et son professeur !
L’histoire est absolument charmante, les personnages sont sympathiques, souvent drôles ou exagérés, et le rire se mêle au drame de belle façon. Malheureusement, l’auteure n’a pas cru bon nous présenter convenablement les divers personnages militaires. Ainsi, on les voit surgir on ne sait d’où, ils nous apprennent leur nom et leur fonction, puis ils disparaissent aussi vite.
Mais Chalie [sic], Stollo, Philippe et Louis sont très attachants, presque familiers. Et si vous êtes de ceux qui ont toujours rêvé de rencontrer des êtres différents, les enfants de l’eau vous charmeront par leur douce étrangeté.
Julie MARTEL