Marc-André Paré, Le Mystère des Borgs aux oreilles vertes (SF)
Marc-André Paré
Le Mystère des Borgs aux oreilles vertes
Montréal, Boréal (Junior), 1990, 158 p.
J’ouvre ce livre, le sourire aux lèvres. Ma curiosité est piquée : qu’est-ce que c’est que cette histoire de Borgs ? Première page, c’est le fou rire ! Deux noms retiennent mon attention : Lancelot et Nintendo. Comment résister lorsque deux époques si différentes entrent en contact ?
L’histoire est simple, claire et bien écrite. Il n’y a pas de ces détails insignifiants qui vous font vous demander où tout cela mène. Et il y a surtout des dialogues, pleins d’humour.
Lancelot, le chef de sa « gang », découvre un message bizarre sur l’écran de son Nintendo. Ce n’est pas une erreur, le même message revient quelques fois : « Les Borgs arrivent ». Il n’en faut pas plus à notre jeune héros plein de curiosité pour décider d’élucider le mystère.
Par chance, il n’est pas seul dans cette histoire étrange. Ses deux meilleurs amis sont là pour le soutenir : Tricastin et Julien. Puis Pénélope arrive et chambarde tout. Elle veut faire partie du groupe ! Lancelot est réticent, comme il se doit, mais il ne peut faire autrement que de l’accepter. D’autant plus que le mystérieux extraterrestre qui les a contactés affirme qu’elle a un rôle très important à jouer ! Contre les puissants ennemis des Borgs, ils ne seront pas trop de quatre.
Très intéressant, rafraîchissant même. Et pourtant… La fin du roman me laisse un drôle d’arrière-goût. Le discours prophétique de l’extraterrestre, au sujet de l’écologie, très moralisateur, me semble superflu. Aucun rapport avec l’aventure des quatre jeunes. On dirait plutôt un cours de sensibilisation sur l’avenir de la Terre.
Julie MARTEL