Lectures 170
Élisabeth Vonarburg, Roger Bozzetto, Richard D. Nolane, Hugues Morin
Exclusif au Volet en ligne (Adobe Acrobat, 1.02Mo) de Solaris 170, Printemps 2009
Alfred Boudry et les Gaillards d’Avant
La Bibliothèque nomédienne
Nantes, L’Atalante, 2008, 640 p.
Et s’il existait en plein milieu de l’Atlantique, là où se trouve le fameux «pot au noir», un énorme continent jamais découvert, ou bel et bien découvert, mais tenu secret au cours des siècles pour des raisons… qu’on essaie d’élucider dans ce livre? à partir de cette prémisse, Alfred Boudry et ses complices ont produit un des livres les plus jouissifs qu’il m’ait été donné de lire ces derniers temps, et qui redore à mes yeux le terme désormais galvaudé de «fusion» lorsqu’il est appliqué aux genres dits populaires. Sa création semble une gageure, puisque le livre a été produit par une quinzaine de paires de mains, les membres d’un atelier d’écriture se tenant à Montpellier. Et pourtant, les diverses parties du texte (qui nous font voyager dans le temps depuis la découverte des Amériques jusqu’à aujourd’hui) s’articulent parfaitement, avec tout un jeu d’échos et de correspondances qui donnent le tournis par tout ce qu’elles suggèrent sans jamais, bien sûr, le révéler.
Ce «livre mosaïque» est à la fois une utopie, une histoire parallèle (ou «uchronie»), de la philosophie, un pastiche aimant du roman d’aventures, des récits de voyage héroïques (peut-être la partie la plus faible, relativement au reste, ce qui met déjà la barre assez haut), des exposés scientifiques et des enquêtes sur un mystère. Le tout avec un délicieux humour pince-sans-rire, mais en posant aussi des questions extrêmement sérieuses sur les conditions de toute connaissance, à travers des relations de voyages, des articles de revues spécialisées (souvent désopilants), des lettres, des journaux – documents où il est parfois bien difficile de départager le vrai et l’inventé, et cela fait partie du plaisir proprement uchronique de la chose. Les amateurs de science-fiction déjantée remarqueront qu’on se trouve dans les parages de Borgès («Tlön Uqbar Orbis Tertius» plus que «La Bibliothèque de Babel») autant que de Stanislas Lem et de sa bibliothèque solarienne (Solaris le livre, pas le film), de ses faux articles d’encyclopédie du futur ou de ses critiques de livres inexistants (Imaginary Magnitude,Mortal Engines). Les autres devraient se laisser prendre sans réticences aux plaisirs de la fiction – et de la méta-fiction – qui propulsent cet OVNI littéraire. à mettre donc dans la bibliothèque à côté des ouvrages cités ci-dessus, mais aussi du Dictionnaire des lieux imaginaires d’Alberto Manguel…
Élisabeth Vonarburg
Emily Gee
La Voleuse sans ombre
Paris, Bragelonne, 2009, 401 p.
La fantasy a essaimé dans tous les pays, et en voici pour preuve une écrivaine néo-zélandaise qui nous propose un roman original, sans chevaliers en armure, et sans monde médiéval rafistolé. Reste qu’il se rattache à la fantasy par la magie et par l’invention de la femme sans ombre.
Dans un pays sans nom, dont on nous montre seulement une ferme et une auberge, vivent des salamandres et des psaarons. Ce sont des sortes de monstres marins implacables. On trouve un frère et sa sœur qui ont la possibilité de devenir invisibles, et un autre couple fraternel avec une guérisseuse, et son frère qui parle avec son chien et se sert de lui pour connaître la vérité des discours et des sentiments.
Le psaaron, après qu’on lui a eu volé un collier fait de ses larmes, a maudit la ferme du frère qui parle au chien: l’homme subit l’absence de pluie, la mort de ses brebis. Chaque année, le psaaron vient demander son collier ou bien il viole l’un des deux fermiers. Ceux-ci sont dans l’impossibilité de rendre le collier, car une voleuse sans ombre l’a donné aux salamandres. Elle ira le rechercher, et le fermier se sacrifiera pour la libérer en faisant l’amour avec une salamandre…
Cette hybridation, entre le côté rural et sentimental et les scènes de violence et de lubricité, est tempérée par le langage employé. On sent une voix neuve dans le domaine de la fantasy. On remarque une justesse de ton et une fraîcheur dans ce qui demeure un roman d’amour. Il est situé dans un ailleurs, avec un quatuor de personnages soumis à des épreuves, et qui finissent par se retrouver, comme dans les premiers romans hellénistiques. Une variante moderne et exotique de Daphnis et Chloé… [RB]
James De Mille
L’étrange Manuscrit trouvé dans un cylindre de cuivre
Michel Houdiard, 2009, 320 p.
Après de nombreux ouvrages critiques sur la littérature étasunienne et ses mythes, après King Kong ou la revanche des mondes perdus (Houdiard, 2006) Lauric Guillaud traduit en français un étrange ouvrage canadien publié en 1888. Il s’agit d’un roman, qui présente une bande d’amateurs de voyages qui, sur un yacht, naviguent dans le Pacifique. Ils découvrent par hasard un cylindre de cuivre contenant un manuscrit sur papyrus. On y conte les aventures d’un marin qui, après un naufrage, est conduit dans divers mondes et peuples étranges, aux mœurs parfois curieuses avec leur amour des ténèbres. La mort y est perçue comme une bénédiction, qu’ils infligent aux amants afin qu’ils soient ensemble dans l’au-delà. Et ils s’adonnent aux joies d’un cannibalisme sacré. Non seulement un monde étrange, mais un monde inversé. On y trouve aussi d’étranges montures, des sortes d’oiseaux Roc issus des Mille et une Nuits, titre auquel par endroits le texte fait référence. Il fait aussi références à des textes de Poe, de Verne et de bien d’autres, dont Ridder Haggard. Le tout commenté par les navigateurs qui ont trouvé le cylindre.
L’ouvrage est fort bien situé dans la littérature des mondes perdus et annoté comme il se doit, avec érudition, par le traducteur. Il s’agit d’un ouvrage curieux, qui donne un bon exemple des visions du monde de l’époque où, comme le narrateur de ses aventures, on trouve un Occidental et un fusil. Cela suffit, après que la poudre a eu parlé, à faire de lui, pour les «sauvages», une sorte de demi-dieu d’autant qu’il sauve par là même une jeune femme d’une beauté extraordinaire dont il fait sa reine.
James De Mille est l’auteur de nombreux textes et romans, mais celui-ci, qui a été publié après sa mort, est le seul qui touche à la thématique des mondes perdus. Une curiosité.
Roger Bozzetto
Paul Carta
Crimes temporels
Colomars, Mélis (Science Fiction), 2008, 413 p.
Les éditions Mélis ajoutent à leur catalogue SF déjà fourni un roman sortant des sentiers battus, Crimes temporels,de Paul Carta, un livre grand format et de belle tenue sous une couverture réussie signée Manchu. Paul Carta n’en est pas à son coup d’essai puisqu’il a déjà publié chez le même éditeur deux romans de SF, L’Artefact sicilien(2001) et les deux tomes de Gens una sumus (2002, devenu L’échiquier des étoilesen 2006 en un seul volume revu), d’un roman de fantasy, Petit Dieu(2004, en deux tomes) et d’un conte de Noël pour enfants, La Planète du Père Noël(2006).
L’idée de base de Crimes temporels est que lors de sa disparition durant dix jours en décembre 1926 (dont on ne sait d’ailleurs toujours pas le fin mot), Agatha Christie aurait été en fait enlevée par une sorte de navette temporelle pour venir enquêter sur un mystérieux crime commis dans une station lunaire en 2398! Dans la société de ce futur, l’humanité ne réside plus que sur Mars et sur la Lune à la suite de la destruction de la population terrienne par un vortex spatial. Mais si Mars a gardé les bonnes vieilles habitudes de comportement humaines, toute violence a été éradiquée sur la Lune par des moyens high-tech et personne ne comprend donc comment un voyageur martien a pu être sauvagement assassiné dans la station temporelle Renaissance, et personne ne sait comment mener une enquête qui presse, ce pour des raisons politiques. D’où l’idée de faire venir du XXe siècle la célèbre auteure de romans policiers sous couvert d’une expérience scientifique: le premier essai de translation temporelle d’un être humain dans le sens «passé-présent»…
Le roman est adroitement construit, non dénué d’humour, très agréable à lire et devrait ravir les amateurs d’Agatha Christie. C’est un jeu littéraire doublé d’un vrai detective novel avec toutes les règles de l’époque et où la sagacité du lecteur est sollicitée dès le début de l’histoire. On a beau se douter de l’identité de l’assassin une cinquantaine de pages avant la fin, l’auteur a une petite surprise en réserve pour les dernières pages…
Quand la SF fréquente le roman policier, c’est souvent dans un style «Série noire». Ici, on se retrouve plutôt dans un registre littéraire proche de celui des apocryphes holmésiens mâtinés de SF. Pendant quelques bonnes heures de lecture, nous allons suivre dans une base lunaire étriquée et oppressante une Agatha Christie stressée d’être soudain obligée à jouer les vrais détectives dans un monde qui lui est totalement étranger, mais une Agatha Christie plus vivante que nature.
Les éditions Mélis ne sont pas distribuées au Québec, mais on peut sans problème commander ce livre par l’intermédiaire des grandes librairies française en ligne au prix de 22 euros + port. [RDN]
Marc Saccardi
Amateur d’insolite et scribe de miracles: Jacques Bergier (1912-1978)
Paris, L’Œil du Sphinx, 2008, 188 p.
Joseph Altairac présente…
Jacques Bergier: L’Aube du magicien
Paris, L’Œil du Sphinx, 2008, 392 p.
Le Jacques Bergier, résistant et scribe des miracles,de Charles Moreau (publié à mon instigation en 2002 au Québec aux éditions MNH/Anthropos), est resté longtemps l’unique biographie de notre illustre personnage mais, bonne nouvelle, voici que L’Œil du Sphinx en publie une autre, tirée d’un travail universitaire soutenu à l’Université de Jussieu en 1991 et signée Marc Saccardi: Amateur d’insolite et scribe de miracles: Jacques Bergier (1912-1978).
La biographie proprement dite ne couvre que la moitié du livre, en texte plutôt serré, agréable à lire et, comme l’ensemble de l’ouvrage, bien illustré par des documents souvent peu ou très peu connus. Si elle n’apporte pas de «révélations» au lecteur un peu spécialisé, elle constitue une excellente façon de découvrir un peu plus en profondeur le coauteur le plus mythique du Matin des Magiciens. On reprochera à Marc Saccardi d’expédier à grande vitesse l’influence pourtant essentielle de Jacques Bergier dans le monde éditorial de la SF en France entre les années 1950 et 1970, mais comme c’est un des points les plus développés dans le livre de Charles Moreau (lui aussi trop court, mais pour des raisons de format imposé par l’éditeur…), on peut dire que les deux auteurs sont donc ici complémentaires. Les importantes annexes du livre de Marc Saccardi, qui occupent toute la seconde moitié de l’ouvrage, présentent, elles, des documents passionnants, à commencer par un fac-similé du fameux et caustique chapitre de l’autobiographie de Jacques Bergier (Je ne suis pas une légende) concernant la revue Planète, chapitre supprimé au dernier moment pour des raisons «diplomatiques» et resté jusque-là inédit. à cela s’ajoutent quelque trente pages de reproductions de divers projets datant des années 1960-1970, de livres jamais publiés ou parus modifiés, notamment pour la collection «L’Aventure Mystérieuse» chez J’ai Lu. Plus que dans le texte biographique, c’est dans cette seconde moitié du livre que se trouvent les véritables pépites en matière d’informations sur la foisonnante activité littéraire de Jacques Bergier. On l’aura donc compris: une lecture qui s’impose.
Sous la direction éclairée de Joseph Altairac, voici maintenant L’Aube du magicien, un beau et gros livre au format Planète regroupant 118 articles et critiques de livres publiés par Jacques Bergier entre 1948 et 1960 (presque 300 pages sur deux colonnes…). Cet ensemble est suivi par presque 100 pages d’annexes comportant des textes illustrant les polémiques ayant suivi la publication de La Religion des géants,de Denis Saurat, et celle du Matin des magiciens, plus deux longs essais, le premier de Jean-Luc Buard (les relations Bergier/Lovecraft/Weird Talessur fond de naissance du «réalisme fantastique»), et l’autre de Joseph Altairac (Bergier comme «catalyseur de l’imaginaire»).
De nombreuses illustrations en N&B enrichissent l’ouvrage. Les textes de Jacques Bergier, dont la plupart se dégustent encore aujourd’hui comme du petit-lait pour l’imagination, proviennent des revues Fiction, Satellite, Ailleurs, La Tour Saint-Jacques, Les Lettres Françaises et Monde nouveau – Paru ou de préfaces/postfaces pour la collection de poche des années 1950, «La Bibliothèque mondiale». Beaucoup de ces textes étaient jusque-là quasiment introuvables.
La genèse du Matin des magiciensse trouve dans ces pages, mais aussi celle de la notion de «réalisme fantastique» par laquelle Jacques Bergier reliait l’imaginaire, le fantastique et la réalité pour en tirer une vision personnelle et inédite du monde. Un livre superbe et passionnant.
Pour une commande de ces deux livres à destination de la France et de l’étranger, et dans les meilleurs délais, on peut passer par la librairie Atelier Empreinte, étroitement liée à l’Œil du Sphinx: http://www.atelier-empreinte.fr
Richard D. NOLANE
Stephen King
Duma Key
Paris, Albin Michel, 2009, 650 p.
J’ai abordé à lecture de Duma Key sans trop réfléchir à mon choix. Je partais en voyage, et je me suis dit que le dernier roman de King serait un choix qui aurait l’avantage du confort éprouvé quand on lit un auteur dont on connaît bien l’œuvre. Or j’ai eu la surprise… de me faire surprendre par l’auteur, un plaisir pour un lecteur éclairé.
Duma Key, dans l’œuvre de King, se situe dans la même veine que Lisey’s Story puisqu’il explore certains thèmes similaires, dont celui de l’art… hanté, ou de l’artiste entièrement possédé par son art. Il explore aussi – et beaucoup – les relations interpersonnelles. C’est cet aspect, relativement «nouveau» chez King, qui est le plus surprenant, puisque l’auteur le fait avec une justesse qui va chaque fois droit au but.
Même si Duma Key ne s’élève pas au niveau de Lisey’s Story, c’est un roman très habile, bien ficelé, mystérieux et touchant à la fois. On y raconte l’histoire d’Edgar Freemantle, un homme de cinquante ans, qui vient de subir un important accident sur un chantier de construction géré par son entreprise. Il en ressort avec un bras en moins, un divorce en plus et souffrant d’aphasie et d’amnésie partielle. Misant sur les conseils de son psychologue, Edgar opte pour un changement de décor et loue une villa sur une des îles des Keys en Floride, Duma Key. Le même psy lui ayant conseillé de se remettre à un hobby, Edgar se met à dessiner, puis à peindre. Au fil des semaines, il reprend la forme par de longues marches sur la plage, fait la connaissance de ses lointains voisins ; la vieille miss Elisabeth Eastlake et Jerome Wireman, un ex-avocat qui lui sert de gardien et d’homme à tout faire. Edgar se lie d’amitié avec Wireman, sans se douter que le passé d’Elisabeth Eastlake viendra les hanter tous.
Les dessins et peintures d’Edgar deviennent rapidement plus sombres, noirs, et… exigeants, au point d’avoir un impact sur le monde réel. Edgar a-t-il du talent ou est-il un simple outil? Duma Key explore habilement les deux possibles, alternant scènes réalistes et éléments fantastiques.
L’art possédé est une thématique qui convient bien à King. Et le regard sur la création que King a entrepris il y a plusieurs années se poursuit donc, avec un biais fantastique qui est le bienvenu. Personnellement, je ne le dirai jamais assez, King s’améliore avec l’âge ; il est à la fois plus touchant, plus posé dans ses intrigues, et plus profond dans les idées qu’il explore. Si la thématique de Duma Key ne se démarque pas du reste de son œuvre, la manière de raconter l’histoire et de développer les personnages a évolué énormément. King nous dérange désormais avec des éléments subtils et de moins en moins gore, ce qui – de mon point de vue – est beaucoup plus efficace et plus durable. Le talent d’Edgar n’est pas sans rappeler les dons de voyance de Johnny dans Dead Zone, par exemple. Mais la comparaison s’arrête pratiquement là puisque le style de la narration et des dialogues est totalement différent.
En racontant une histoire de survivant, et en mettant en scène des personnages traumatisés, King suit son propre conseil: écrivez à propos de ce que vous connaissez. En effet, les trois personnages principaux de Duma Key, Edgar, Wireman et Elisabeth, ont tous vécu des traumatismes qui ne sont pas sans rappeler l’accident subi par King il y a une décennie, quand il a été happé par un camion alors qu’il marchait sur le bord du chemin. Je ne cherche pas à lier cet événement de la vie de l’auteur à toute sa fiction, mais il est impossible de ne pas y penser quand on est en face de la description des souffrances et des handicaps subis par Edgar ou Wireman.
On retrouve de courts chapitres intitulés «How to draw a picture», intercalés dans la narration principale, où sont semés lentement les éléments du passé d’Elisabeth et les informations qui permettront de mieux saisir les événements vécus par Edgar ainsi que leur impact sur ses proches. Avec ces segments intercalaires, King illustre au lieu de raconter, avec une dextérité qu’il ne possédait pas il y a quinze ou vingt ans. Cette évolution est d’ailleurs la principale raison de mon intérêt pour le King des dix dernières années.
Même si Duma Key n’est pas dépourvu de lacunes, de quelques longueurs, celles-ci me sont apparues mineures en regard des qualités du roman, riche en idées, petites et grandes. Les balles de tennis qui sortent de nulle part et le héron qui vole à l’envers en sont deux bons exemples. La faim qui assaille Edgar après ses séances de création est aussi très efficace ; l’artiste devant littéralement nourrir la bête. Sans oublier l’utilisation particulièrement frappante du «membre fantôme»: là où un auteur moins habile n’aurait qu’évoqué le phénomène, King s’amuse à souligner la frustration d’Edgar incapable d’aller couper les ongles de sa main manquante, même s’il les sent continuer de pousser!
L’idée de faire de la Floride (peut-être l’état américain le plus ensoleillé de l’imaginaire collectif) le lieu d’une histoire sombre, et d’une île dans le golfe du Mexique son point central, est aussi une bonne idée. Ce décor, avec cette vieille villa à l’abandon à l’ombre d’une végétation tropicale dense, offre un contraste original avec l’habituel lieu des romans fantastiques.
On dira ce qu’on voudra sur les tics d’écriture de King, mais c’est un écrivain qui a du métier. Duma Key est un roman qui, sans révolutionner le genre, est superbement écrit, fluide, et un plaisir de lecture du début à la fin.
Hugues MORIN
Mise à jour: Avril 2009 –