Les Télécartes SF et fantastique
par Jean-Pierre LAIGLE
Exclusif au Volet en ligne (Adobe Acrobat, 1 505Ko) de Solaris 165, Hiver 2008
Lancement
La carte téléphonique procède du brevet de Roland Moreno déposé en 1974. Celui-ci répondait au problème croissant de la détérioration des cabines téléphoniques dans le but de récupérer les pièces de monnaies versées pour les communications. De même que l’envoi d’un pli était prépayé grâce à un timbre-poste, l’insertion de la télécarte dans un lecteur supprimait l’utilisation directe de numéraire.
Cette carte à circuit intégré, dite «à puce», remplaçait, outre les pièces, les timbres-téléphone, les jetons téléphoniques, les tickets thermo-magnétiques et autres procédés plus ou moins commodes. Elle fut lancée dans le public en 1984 et supplanta la carte holographique qui date de 1978. à son tour, elle fut concurrencée par la carte à code avec laquelle elle se partage le marché des télécommunications.
La carte à code est plus pratique: son crédit est renouvelable à distance; sa fonction la dispensant d’être insérée dans un lecteur, peu importe sa forme; mais elle a généralement gardé celle d’un rectangle aux angles arrondis. Toutefois s’est popularisé en Thaïlande au début du xxie siècle un modèle plus étroit qui coexiste avec l’ancien. Elle s’est même adaptée au téléphone mobile (mobicarte).
Dans sa mouture originelle, la télécarte fut d’abord assez sommaire, rappelant les débuts du timbre-poste. Toutefois, alors que la Grande-Bretagne avait fait œuvre de pionnier avec ce dernier, ce fut la France qui inaugura ce nouveau moyen et fut imitée dans le monde entier. Ceci n’aurait pas été possible sans le développement hors pair de l’électronique vers la fin du XXe siècle.
Comme le timbre-poste, la télécarte, en plastique ou en carton, avec ou sans puce, se prête aux commémorations de divers événements culturels ou politiques. Toutefois, publique ou privée, elle a vite servi à vanter les mérites des pays, des organismes, des associations ou des firmes qui les commanditaient et des produits qu’ils offraient. Ainsi est-elle largement devenue un support publicitaire.
Contrairement au timbre-poste qui date de 1840, la télécarte est un concept récent. Il manque encore un catalogue des émissions de la planète entière; seuls existent ceux des pays où elle se collectionne. Aussi cet article ne saurait-il prétendre à l’exhaustivité, même dans des domaines aussi réduits que la SF et le Fantastique qui ne dépassent pas 2 000 valeurs, hors variétés et retirages.
La SF semble s’inviter en 1991 par une émission française de la firme Forclum représentant une ville futuriste que survole une sorte de soucoupe volante. Tirée à 2000 exemplaires, elle est cotée très cher. L’année suivante paraissait une carte d’inspiration fantastique – un mort-vivant en armure – de Wojciech Siudmak émise à 11 100 exemplaires par l’éditeur français Presses Pocket.
En 1994 sortait en Allemagne une carte dépeignant une soucoupe volante et deux têtes d’extraterrestres verts annonçant Galaxy, un spectacle étatsunien présenté pour la première fois en Europe. L’année suivante, pour le centenaire du cinéma allemand, une autre portraiturait le robot féminin de Metropolis (1926) de Fritz Lang. Une tendance qui devait éclater au début du xxie siècle.
Cinéma et télévision
En 1995, la compagnie téléphonique étatsunienne Mercury émettait une série célébrant les personnages originels du feuilleton télévisé Star Trek (tr. Star Trek ou Patrouille du Cosmos), lancé en 1966 par Gene Roddenberry. Une initiative qui devait connaître une fortune extraordinaire puisqu’au moment de rédiger ces lignes (2007), en comptant ses extensions, plus de 300 cartes lui ont été consacrées.
D’une façon générale, le cinéma et la télévision ont largement utilisé la télécarte comme médium promotionnel, et en particulier, mais plus tardivement, pour la SF et le Fantastique. Ainsi les deux genres finissaient-ils par prendre une place comparable à celle qu’ils occupaient sur les écrans, grands ou petits, depuis la fin du XXe siècle. Et Star Trek en est sans conteste le champion.
Une autre compagnie étatsunienne, Patco, a également sorti deux séries limitées de quatre cartes qui constituent deux puzzles représentant la station spatiale de Deep Space Nine (tr. Espace Profond Neuf, 1993) et les personnages principaux de Star Trek – The Next Generation (tr. Star Trek – La Prochaine Génération, 1987). à noter aussi une série privée portugaise qui est très recherchée.
Pourtant, la plus grosse productrice de cartes trekkistes est la Grande-Bretagne. Freephone en a émis plusieurs dizaines et Space Group – Space International plus de 200 tirées à 2000 exemplaires et davantage en cas de rééditions, regroupant non seulement le feuilleton originel mais les dessins animés, tous les longs métrages, The Next Generation, Deep Space Nine, Voyager, etc.
Cette dernière production mérite plus qu’une mention. Elle est très soignée et chaque série de dix cartes est incluse dans une luxueuse chemise pelliculée. Il existe même un classeur pour les accueillir. Sont-elles vraiment censées être utilisées? Certes, le collectionneur n’a qu’à renvoyer à l’éditeur leur code-barres autocollant pour les activer, mais une note le prévient que cela pourrait réduire leur cote…
Deuxième en popularité, Star Wars (tr. La Guerre des étoiles, 1977-2005), les six films confondus ne dépasse pas 150 valeurs. Ici, le champion est la compagnie thaïlandaise Freedom avec une trentaine de cartes réparties en quatre séries, dont deux en format étroit, une de ces dernières incorporant deux règles, en systèmes métrique et anglais, entre lesquelles sont coincés les principaux personnages.
La plus belle série est cependant d’origine italienne: vingt-deux cartes holographiques de tous les films, sauf le plus récent. La plus curieuse, chinoise, en comprend trois photographiées d’après des boîtes de Coca-Cola annonçant l’épisode III. Quatre autres en provenance de Singapour portent au verso trois réductions (entre autres) de papier mural «starwarsien» et l’adresse où les commander.
La compagnie française Kertel a consacré à l’épisode 124 mobicartes dont trois offrant cinq minutes de communication gratuites et Freephone deux séries de douze à la version rénovée de Star Wars et à The Phantom Menace (tr. La Menace Fantôme). L’Indonésienne Celcom a célébré l’épisode III par cinq cartes. Une curiosité rare: l’émission privée japonaise représentant George Lucas en compagnie de C3PO.
Autre succès: Lord of the Rings (tr. Le Seigneur des Anneaux, 2001-03) de Peter Jackson d’après J. R. R. Tolkien. France Telecom a émis quatre séries de deux, trois par film plus une à tirage limité, très recherchée, donnant droit à cinq minutes gratuites et représentant Arwen et Gollum. Elle a été reprise telle quelle en Thaïlande par Orange qui a aussi sorti quatre mobicartes françaises et deux israéliennes.
Le Brésil a consacré à la trilogie deux séries: une de cinq et une de douze qui propose autant de portraits des personnages. Elle est également bien représentée en Chine, mais comme les provinces, voire certaines villes, ont leur propre réseau de communication, le nombre d’émissions reste indéterminé. Cependant il atteint au moins quelques dizaines. Le Japon et les USA viennent loin derrière.
Ces chiffres seront sans doute dépassés grâce aux prochains films de Harry Potter. Pour le moment, il existe deux grandes séries en Chine et en Thaïlande et d’autres plus modestes ailleurs. échec relatif, par contre, pour la trilogie des X Men de Brian Singer (2 000 et 2003) et de Brett Ratner pour le dernier volet (2006): 15 cartes ont été consacrées au deuxième par Freedom.
Sans doute sous l’impulsion des distributeurs, la même compagnie a fait un effort particulier pour les Fantastic 4 (2005) de Tim Story: une belle série de quatre cartes constituant un puzzle, une de sept, une de cinq et deux au format étroit dont une de cinq et une de quatre, celle-ci comportant deux petites règles selon les systèmes métrique et anglais. C’est très encourageant en attendant les prochains films.
Le Cinquième élément (1997) de Luc Besson mérite une place à part avec les quatre cartes que lui a consacrées British Telecom: le recto représente le dessin allégorique de l’affiche en couleurs différentes et chaque verso le «multipass», avec la photographie et le signalement, de Leeloo, Zorg, Cornélius et Corben Dallas. La France et l’Italie ne se sont fendues que d’une carte chacune.
Parmi les séries télévisées, X-Files (tr. Au-delà du Réel, 1993-2002) compte six cartes de Patco, quatre de sa compatriote Tele 2 000 et sept de Freephone. Cette dernière compagnie en a émis dix en l’honneur de Buffy the Vampire Slayer (tr. Buffy contre les Vampires). En France, ce feuilleton a suscité quatre tickets de téléphone pour cinq minutes gratuites glissés dans les paquets de biscuits Golden Grahams.
The Matrix (1999) de Larry & Andy Wachowsky a donné vie à deux cartes canadiennes et Matrix Reloaded (2003) six au Japon. En France, Planet of the Apes (tr. La Planète des Singes, 2001) de Tim Burton a fait l’objet de deux séries de quatre mobicartes par Orange: une en quadrichromie et une en monochromie bleu-vert reprenant les mêmes personnages légèrement réduits.
Parmi les curiosités, signalons deux séries de quatre: trois de Patco découpant les portraits en pied de Superman (Steve Reeve), Batman (Micheal Keaton) et Wonder Woman (Lynda Carter); une de Belgacom résolvant la querelle linguistique entre Wallons et Flamands par l’emploi de l’anglais pour les légendes relatives aux dinosaures de The Lost World (tr. Le Monde Perdu, 1997) de Steven Spielberg.
N’oublions pas le dessin animé. La compagnie française SEPA Téléphonique a consacré deux séries de cinq aux adaptations disneyennes d’Alice in Wonderland (tr. Alice au Pays des Merveilles) et de The Beauty and the Beast (tr. La Belle et la Bête). Telecom Italia a émis deux cartes pour Final Fantasy(2001) d’Ironobu Sakaguchi. Quant à l’apport des mangas japonais, c’est un continent hélas mal exploré et compris.
Nous l’avons vu au début, commémoration et cinéma se conjuguent parfois. Ainsi la multinationale Orange a-t-elle marqué le trentenaire de 2001: A Space Odyssey (tr. 2001 : L’Odyssée de l’Espace, 1968) de Stanley Kubrick par une mobicarte reproduisant l’affiche originale. Et le Philippin PLDT avec une série de quatre les vingt ans de E.T. (1983) de Steven Spielberg.
Un certain nombre de cartes se contentent de reproduire en miniature des affiches de films. C’est souvent le cas dans les productions déjà évoquées. Freedom, Telecom Italia et l’étatsunienne Unitel/Unicom ont ainsi émis des dizaines de mini-affichettes et beaucoup d’autres le font occasionnellement. En raison de l’extrême réduction, ce sont les moins intéressantes.
La bande dessinée
Le deuxième médium le plus promu dans la télécarte est la bande dessinée. Rien d’étonnant dans la mesure où celle-ci est très populaire et où le format se prête au transfert des vignettes et des couvertures illustrées. Elle n’y est pourtant apparue qu’à l’extrême fin du XXe siècle et le nombre d’émissions reste inférieur à celui suscité par leurs adaptations cinématographiques, tous genres confondus.
Le champion toutes catégories de la télécarte bédéistique est Tintin: plusieurs centaines célèbrent le petit reporter d’Hergé. Pour la SF, elles dépassent la cinquantaine. Setcall – à la nationalité incertaine, ses productions étant en anglais mais libellées en euros ou en dollars – a repris, outre de nombreuses vignettes, toutes les couvertures en français des albums de la série sous forme de puzzles de quatre.
également en français, le Chinois Telegold les a toutes reprises, mais chacun sur une seule carte en éditions limitées à 250 exemplaires, ce qui laisse sceptique. Unitel/Unicom aussi, mais en anglais et dans un format plus réduit. Le Costaricain ICE en a émis quatre relatives à Objectif Lune et On a marché sur la Lune. Dans l’œuvre d’Hergé la SF représente six albums et le fantastique deux.
Autres personnages de bandes dessinées belges de SF, Blake & Mortimer d’Edgar P. Jacobs et ses successeurs ont eu l’honneur chez l’Israélien Willcom de dix cartes prétendument tirées à 100 exemplaires, sans doute destinée à appâter les collectionneurs. L’étatsunien Touchstone en a émis deux reproduisant les couvertures (en français!) de La Marque jaune et Le Secret de l’Espadon.
L’éditeur allemand pour la jeunesse Norbert Hethke a consacré plusieurs dizaines de cartes aux personnages des bandes dessinées qu’il publiait. Ceux relevant au moins en partie de la SF sont Raka d’Enzo Chiomenti, Nick de Hansrudi Wäscher, Tarzan de Burne Hogarth, Fulgor et Akim d’Augusto Pedrazza. Certaines sont holographiques, hélas les plus fragiles.
Aux USA, MM Network Inc. a émis une série consacrée aux super-héros de chez Marvel. Mais le plus bel hommage à cet éditeur est celle de huit cartes italiennes intitulée Heroes and Villains. Au verso de chacune sont indiquées les caractéristiques de chacun des personnages. De même nationalité, celles de chez TIM: deux d’après Mandrake de Phil Davis et six d’après Flash Gordon d’Alex Raymond.
France Telecom et les éditions Dupuis se sont unis pour émettre cinq tickets téléphoniques offrant chichement trois minutes gratuites dans des boîtes de friandises Chocapic. Chacune représente un personnage de Kidpaddle de Midam face à un monstre visiblement inquiétant. Contrairement aux précédentes, ces cartes semblent s’adresser exclusivement à la jeunesse.
Le reste et l’avenir
Les jeux électroniques de SF et de Fantastique s’invitent rarement chez les télécartes. Citons pourtant les deux consacrées à Lara Croft par la compagnie française Decatel et celle d’Orange-France promouvant Dark Cloud de Playstation. Quant aux auteurs de SF et à leurs œuvres, ils sont tout simplement absents. Même Jules Verne n’y a pas trouvé grâce, même si, maigre consolation, cinq capsules de bouteille de champagne commémorent le centenaire de sa mort! Le livre ne serait-il plus assez porteur?
Il est révélateur que la littérature ne soit guère présente dans les télécartes que par l’intermédiaire de ses adaptations au grand et au petit écran: la série des Harry Potter, Lord of the Rings, La Planète des Singes, etc. Le seul service qu’elles lui rendent serait-il d’inciter les spectateurs à lire les œuvres originales, voire les dérivés écrits d’après des scénarios de films et de feuilletons télévisés?
Notons en passant que les quatre cartes consacrées aux dragons émises par British Telecom étaient extraites de l’album Dragons of Summer Flame qui reprenait d’anciennes couvertures et qu’elles étaient remboursées aux acheteurs de l’édition cartonnée. Les seules autres reprises d’illustrations de SF ou de fantastique ne semblent provenir que de bandes dessinées.
Quant aux œuvres inédites, elles font figure d’exception. La compagnie brésilienne Telemar a émis des cartes regroupées sous le titre Série Cibernética Intergalática Espacial. Une partie est constituée par des clichés astronomiques et l’autre par des toiles de SF d’artistes locaux. L’une représente un couple d’extraterrestres avec son rejeton. Chacune comporte au verso une légende poétique.
France Telecom a aussi sorti une série humoristique qui a connu deux tirages avec des puces différentes et dont quatre cartes illustrent les problèmes que rencontrent ses usagers sur la Lune, en plein espace, dans une jungle fréquentée par un dinosaure et près d’un château de Transylvanie. Dans le même esprit, Swiss Telecom en a émis deux représentant un extraterrestre et sur l’autre une cabine téléphonique lunaire.
Parmi les cartes isolées les plus intéressantes, signalons celle de Tele Danmark où sept astronautes entourent un astronef en plein espace, celle de la compagnie française GTS Omnicon célébrant Halloween et celle des émirats Arabes Unis annonçant la quatrième Exposition et Conférence Internationale sur la Défense (Idex’99) par la tête d’un superbe robot militaire à l’œil unique.
Enfin, la compagnie française Galaxy a choisi comme mascotte un extraterrestre à antennes et en scaphandre. Malheureusement, celui-ci a fini par disparaître du recto pour se retrouver en miniature au verso. Décidément, la télécarte de SF et de Fantastique, contrairement au timbre-poste, loin de favoriser la création artistique originale, préfère emprunter celle des médias dominants.
à cet égard, les télécartes sont moins intéressantes que les timbres-poste et les cartes postales ou même les boîtes d’allumettes et les briquets. Hors SF et Fantastique, leurs commanditaires, publics comme privés, ont pourtant su encourager les artistes et l’imagination. Tout en rendant hommage à leur popularité et à leur rentabilité, ils n’ont guère laissé ces deux domaines développer leur propre iconographie.
Cette attitude est-elle définitive? Encore faudrait-il que la télécarte ait un avenir. Déjà des cartes de crédit sont compatibles avec des lecteurs de cabines téléphoniques et ces dernières subissent la concurrence des téléphones mobiles. Des pays ont drastiquement réduit leurs émissions et/ou les réservent aux collectionneurs qui se contentent de les remiser dans leurs classeurs.
Dans les pays riches, la carte à puce devient surtout un ticket de dépannage pour une minorité privée de téléphone mobile ou même fixe, voire de carte de crédit, et la carte à code également un aide-mémoire pour une fastidieuse série de chiffres. La publicité qu’elles peuvent véhiculer est donc négligeable pour les annonceurs, au point que des compagnies y ont renoncé. Y aura-t-il encore demain des cabines publiques?
Il reste heureusement les pays émergents et sous-développés. Les premiers semblent appelés tôt ou tard à rejoindre les nantis; en attendant, les émissions de télécartes explosent en Chine et en Amérique Latine. Dans les seconds, comme en Thaïlande, elles tendent à se généraliser parmi une population dépourvue, sans doute pour longtemps, des moyens de s’offrir mieux.
L’avenir est donc à ces pays. à défaut d’originalité et en attendant mieux, ils offrent la quantité. Ils sauveront sans doute la télécarte de la désaffection qui la menace ailleurs. C’est déjà là que les collectionneurs puisent une part de leur matière, entre autres pour la SF et le fantastique. Pour les amateurs des deux genres, il est temps de s’y intéresser. Le but de cet article était de leur en révéler un nouvel aspect.
Jean-Pierre LAIGLE
De son coin de pays en France, Jean-Pierre Laigle a tout fait dans la SF: il l’a traduite, critiquée, étudiée, imprimée, éditée; il a fondé et publié la revue Antarès; il en a achetée, vendue et collectionnée. Il en a écrit aussi, comme en font foi ses nouvelles «Mission: Destinée», «Deuxième victoire» et «Opération Comète» (Solaris 139, 143 et 154). Jean-Pierre Laigle a aussi publié un article présentant la science-fiction dans la philatélie dans le volet Internet de notre numéro 146.
Mise à jour: Décembre 2007 –