Livre reçu: Yves Meynard, Les Marches de la Lune morte
Lévis, Alire (GF), 2015, 627 p.
Être le fils unique de Théodore Szeleky, le Margrave de la Marche Orientale, n’est pas une situation facile, même si Sébastien est l’héritier d’une lignée prestigieuse qui remonte jusqu’au légendaire Lorann. C’est du moins ce que pense le jeune garçon, qui se sent bien seul dans l’immensité du château à moitié en ruine de son père, d’autant plus que ce dernier, depuis la mort de sa femme, n’a jamais été aussi déprimé et solitaire. C’est la raison pour laquelle Sébastien, quand il découvre une étrange porte au cours d’une de ses expéditions dans les parties les plus reculées du château, n’hésite pas à la franchir – peut-être trouvera-t-il derrière quelque chose digne de sa curiosité ? Mais le couloir secret qu’il parcourt après avoir traversé l’ouverture, s’il ne le mène pas à un trésor, lui permet de faire une découverte insensée : il n’est plus au château, ni même dans la Marche Orientale ! En réalité, s’il se fie à son poids qui a diminué d’une manière draconienne et au paysage qu’il contemple à travers une fenêtre, il doit se rendre à l’évidence : il a été transporté sur la Lune ! Or, si les livres de contes commencent souvent par la phrase : « C’était au temps où la Lune était verte… », jamais ils n’ont mentionné qu’elle était habitée !